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« Le souvenir des persécutions dont les Roms ont été victimes dans le passé nous rappelle l’urgence de faire cesser l’antitsiganisme qu’ils continuent de subir dans de nombreux pays européens », a déclaré Miranda RIRA, porte-parole du Congrès sur les Roms, le 2 août 2019, à l’occasion de la Journée de commémoration de l'Holocauste des Roms. « Tous les niveaux de gouvernance – national, régional et local – doivent s’engager pour garantir leurs droits et leur intégration », a-t-elle ajouté.

Le Congrès a récemment publié un Manuel sur les droits de l’homme pour les élus locaux et régionaux, qui comprend un chapitre consacré aux droits des Roms. Il présente un rappel du cadre juridique et du rôle que peuvent jouer les collectivités territoriales, ainsi que des bonnes pratiques mises en œuvre dans plus plusieurs pays. »

La journée du 2 août marque le génocide des Roms pendant la Seconde Guerre mondiale durant laquelle entre 220 000 et 500 000 de Roms et Sintis, selon les estimations, ont été tués par les nazis et leurs alliés, représentant entre un quart et la moitié de leur population totale dans les années 1940. Aujourd’hui encore, selon un rapport publié en 2018 par l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne, les Roms, qui forment la plus grande minorité ethnique d’Europe, continuent de subir des persécutions.